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« Dans le désertique Sud Est Espagnol se cachent des paradis d’une extraordinaire beauté, parmi eux le magique Cabo de Gata, littoral abrupte où se cachent de nombreuses plages vierges et calanques isolées » Magazine Hola Viajes.
« Nées il y a 10 millions d’années de convulsions volcaniques au sud-est d’Alméria, le massif montagneux et le Cap de Gata sont bien différents des paysages typiques de la péninsule Ibérique. Ces paysages dotés d’une forte personnalité sont parmi les massifs volcaniques les plus représentatifs d’Europe, comme en attestent les nombreuses distinctions nationales et internationales qui leurs ont été décernées: Parc naturel protégé, Reserve marine, Zone de protection spéciale pour les oiseaux et Réserve de la Biosphère (Unesco). Tout un honneur pour cet espace naturel qui, malgré son aspect semi-désertique, héberge de nombreux écosystèmes dans lesquels évoluent une flore et une faune spécifiques.
Plages, calanques et caps: les calanques de Media Luna, Los Genoveses, Tizón et Mónsul sont d’une beauté spectaculaire, exhibant des roches modelées par l’érosion du soleil et de l’eau salée. Les alentours de San José offrent aussi des alternatives intéressantes pour la randonnée : un sentier qui longe le littoral permet depuis le nord de parcourir toutes les calanques et les caps, depuis Cala Higueras jusqu'à Los Escullos, découvrant de sublimes panoramas.
Plongée sous-marine: le parc naturel couvre une frange d’un mile le long de son littoral, abritant des fonds marins magnifiquement préservés, et notamment de vastes prairies de posidonies. Les eaux cristallines sont bien entendu idéales pour qui pratique la photographie sous-marine.
Randonnées et VTT: de nombreux sentiers balisés sont disponibles pour ceux qui préfèrent la terre ferme. Depuis l’Ermite de Torre Garcia jusqu’au Cap de Gata se trouve le sentier le plus coloré, transitant par la réserve de Las Salinas ou il est vivement conseillé de s’arrêter. Depuis son observatoire vous pourrez contempler, en fonction des saisons, de nombreuses colonies migratoires de flamands roses et cigognes »
Pedro Retamar pour le journal El PaÃs
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